Errance glaciale

Qu'est-ce que son père dirais si il voyait sa propre fille naviguer à travers ce blizzard et cette neige abondante ? Airi s'en fichais un peu, pour l'instant la jeune fille était concentrée sur un seul but : ne pas geler. En effet la température ici était très loin en dessous du zéro et n'importe quel humain aurait peur de se perdre ou de mourir de froid. Seulement la demoiselle n'était pas comme tout le monde, ni le froid ni la peur n'aurait eu raison de sa détermination à l'heure actuelle. Ses cheveux bleus bien dissimulés sous sa grande capuche polaire, ses mains entourées de bandes et couvertes de gants molletonnés, devant ses yeux un léger bandeau percé de deux fentes pour lui permettre de voir où elle marchait, et enfin des couches de vêtements chauds recouverts d'un long manteau fermé recouvrant tout son corps.

Bien sûr elle marchait encore et encore droit devant elle, mais elle n'aurait pas refusé un cheval qui lui aurait permis d'aller un peu plus vite, le seul soucis était qu'elle n'aurait pas eu de quoi le nourrir et surtout il aurait attiré les bêtes féroces qui rodaient dans les parages. Le seule moyen de se défendre pour Airi, était sa ruse et sa souplesse. Son poignard ne serait pas très utile contre ces bestioles à la recherche de chair fraîche.

- Vent de mes deux ! Y'en a vraiment marre, je suis sûr qu'il y a quelque chose derrière tout cela...

* Je vais peut-être regretter de n'avoir pas écouter ma mère...*

[size=12]Notre cher ami orc avait décidé de partir a la chasse au gros gibier, a savoir les cerfs.Ces animaux qui lui échappe continuellement a cause de leur fichue rapiditée qui l'agace a un certain point. Le loup qui l'accompagnait dpeuis sa sortie de son village ne l'avait pas quitter, comme si il avait une attirance pour lui, bizarre.. Une silhouette se découpa sur la glace de ce qui devait être un lac, un daim broutant de la glace et tapotant dessus, une proie parfaite. Il fit signe au loup de faire le tour avec des gestes très comprehensible, c'est a dire de le choper par le cou et de l'envoyer a droite pendant qu'il partait a gauche. (^^). Il posa un genoux a terre et déplia silencieusement sa longue chaine, qui forma bientot un petit tas devant lui, il prit les deux bouts dans ces mains, et patienta. Le loup surgit de dèrrière un tas de neige pour se mettre a courir après l'animal qui fuya dans la direction de l'orc. mathrall sauta sur le côté en dépliant la chaine qui se figa dans les deux patets avant de l'animal avant de se retourner pour faire un retour de moulinet avec son autre poignet. La chaine claqua en l'air avant de s'enrouler autour du daim en rejoignant les pattes avants, pour qu'il finisse par tomber a terre. Le blizzard semblait convenir a Mathrall qui n'y prettais pas attention, ni au daim. Il replia sa chaine a l'interieur de ces manches avant de choper le daim par les pattes et de le mettre sur son dos pour commencer a marcher, il avait honorer la mort de cet animal en gravant une tombe dans le glace a l'endroit ou reposait son sang, et son crâne. Il continua de marcher dans le blizzard, cherchant une grotte quelquonce, passant un bout de viande de temps a autre au loup, qui devait avoir faim vu la façon dont il le reclamais. Il regarda a droite, il y avait quelque silhouette d'arbres, et a droites, une petite silhouette, pas d'animal, car il étais sur deux pattes, intrigué, l'orc s'en approcha. Il n'était qu'a une dizaine de mètres, pour voir qu'il s'agissait d'un petit être, un enfant chez les humains. Chez les orcs, petit orc être déja grand orc ! orc adulte ! Il ne se retrouva plus qu'a quelque mètres du petit homme, enfin de la petite fille vu la mine qu'elle fesait sous sa capuche, et fit un léger signe de la main, articulant du mieux qu'il pouvait.
"-Bonjour petit être...Toi aller bien ?...Moi avoir nourriture si toi vouloir, moi pouvoir partager"
Il avait un accent très rude, rien qu'a sa on pouvait reconaître l'orc en lui.
[Bonjour petit être ^^]

La jeune Airi marchait déjà depuis un petit moment. Le froid la saisissait parfois sous son grand manteau comme pour lui rappeler qu'elle n'était pas ici chez elle. Et pourtant si. Elle se trouvait toujours sur les terres de Kireon alors tous les droits lui étaient réservés. Soudain un léger tremblement de terre secoua les jambes de la jeune fille, puis il se répétait, ce qui intrigua Airi c'est que ce tremblement reprenait alors qu'un séisme naturel secouait la terre une seule et longue fois... Puis comme pour répondre à sa question mentale, une ombre énorme vint se glisser dans son dos. Ne voulant pas se retourner de suite, la jeune fille attendit patiemment, tout en sachant que cela allait peut-être bien lui couter la vie.
Une grosse voix roque se fit entendre, ou plutôt agressa les oreilles de la jeune humaine. Un grondement d'animal sans doute cent fois plus grand qu'elle, Airi savait que des bêtes féroces rodaient dans ces terres, mais à ce point là...elle ne voulait pas se retourner, pourtant elle devait répondre..."-Bonjour petit être...Toi aller bien ?...Moi avoir nourriture si toi vouloir, moi pouvoir partager", Airi avait compris : "BOJOR TIT TRE...TOI LER BIEN ? BOUA VOIR NOURRITURE TOUA...PARTAGER !!"
Sur ce la jeune fille se retourna prête à voir n'importe quoi, elle était loin de penser apercevoir cette créature hideuse et gigantesque. Quel chose était-ce ? En plus elle avait la parole et semblait prête à la manger, surtout avec un daim sur l'épaule rien n'était plus effrayant. Le visage de la jeune humaine devint encore plus blanc qu'il ne l'était déjà...le sang ruisselait sur les "vêtements" de cet créature immonde. Et la meilleure solution aurait été de fuir, mais le loup l'en empêchait, il aurait tôt fait de la rattraper. Airi devait formuler une réponse, qu'importe soit-elle.

- Euuuh...je ne suis pas bonne à manger...je...suis...pleine de graisse...et vous semblez être repu...

Airi tremblait de tous ses membres, encore plus à chaque paroles qu'elle prononçait. Elle avait peut-être choisi un langage trop soutenu, elle devrait faire un effort pour améliorer son statut de proie.

- Moi pas bonne...avec graisse...vous plus faim donc pas manger moi...

Cela devrait suffire...aller savoir ! Peut-être que le loup était plus intelligent que cette créature, alors sans faire attention Airi se laisse tomber à genoux dans la neige épaisse, ce qui lui glaça les os, et baissa la tête en signe de respect vers le loup. Il semblait très affamé, un filet de bave coulait le long de ses babines et il regardait Airi avec envie.

Sans le moindre bruit, le temps que la jeune fille se relève, un homme était apparut... En fait il ressemblait plutôt à un mercenaire, à la façon dont il se tenait, les vêtements qu'il portait et pleins d'autres petits détails, que, la jeune Airi avait pu apercevoir sur les hommes que combattait son père. Il la protégeait, mais à quel prix ? Quel intérêt il y avait -il pour un inconnu, de se détourner de son chemin pour aider une pauvre humaine condamnée à mourir de froid, ou à être dévorée toute crue ? En fait à ce moment précis Airi ne pensait pas du tout à toutes ces choses. Elle ne réfléchissait qu'à une seule chose...la façon dont elle pourrait s'échapper, aussi bien des griffes du loup et de l'Orc, aussi bien de celles de l'inconnu. D'ailleurs la jeune fille remarqua qu'on ne voyait pas son visage, quelle expression affichait-il ? De l'ironie ? Après tout, peut-être était-il du camp de l'Orc et tout cela n'était qu'un coup monté...

Pendant que l'étranger commençait à parler à la créature hideuse qui se tenait à quelques mètres d'elle, Airi se remit debout, difficilement à cause la lourdeur de ses vêtements, mais elle y arriva. Une fois debout, sa capuche retomba en arrière et sa tête fut mise à nu, on pouvait voir ses yeux affolés remplies d'un bleu si intense qu'on aurait pu y bruler les siens, son teint était d'un pâle fantomatique, et ses cheveux en désordre. Elle osait à peine bouger. Respirer. Ou même regarder l'Orc. Ses yeux faisaient un allée venue sur le loup et sur l'étranger. Puis levant péniblement le pieds, elle entreprit de se sauver, tout simplement, comme une idiote qui ne savait pas que le loup la rejoindrais en deux foulées. Seulement, seulement, elle pensait que l'étranger suffirait à couvrir sa fuite, il faisait une bonne diversion, et même si ses intentions étaient mauvaises il sauverait sa proie en discutant avec l'Orc.

*Pourvu qu'on ne m'entende pas trop...ces vêtements sont lourds et trempés, qu'elle bêtise de s'être agenouillée là dedans. * Pourquoi avait-elle donné sa gorge au loup comme cela. *Décidément j'ai des choses à apprendre ici. Fuyons.*

Tout ce que la jeune fille pu apercevoir de la scène avant de se détourner pour courir, c'était l'étranger de dos, et le loup qui en un instant avait braqué ses deux yeux jaune sur elle. Sa survie ne dépendrais que de sa vitesse. Heureusement le loup ne connaissait pas l'agilité de la jeune fille. Airi se déplaçait comme un chat, aussi agile, aussi...non pas fine, les vêtements l'a gênait et sa course devint une marche, pour finir essoufflée, s'appuyant au tronc d'un arbre pour ne pas tomber à terre.

Finalement j'ai trouvé d'autres êtres vivants dans ce blizzard, nous ressemblons tous à des sacs de toile, bougeant avec des mouvements manquant cruellement de grâce. C'est une scène qui pourrait me paraitre comique, mais les rafales de vents glacées qui pénètrent le tissu de ma pèlerine réduisent rapidement mon envie de rire.

Le jeune prêtre examine la scène devant lui: perdue dans le brouillard, une silhouette normale, humain ou elfe. Une silhouette massive peut-être un monstre? et pour finir un loup suivant une silhouette frêle qui elle s'appuie sur un arbre. C'est cet arbre qui avait d'abord attiré l'attention de Medji, installer une tente à l'abri du vent pour pouvoir dormir était devenue sa seule préoccupation depuis le lever du soleil.

Le loup n'a pas l'air menaçant, j'ignore si c'est le cas des autres etres vivants dans le coin. Ba je vais tenter une approche, si l'un deux est sympathique on pourra peut-être échanger des infos, j'aimerais bien trouver la sortie de ce sinistre endroit.

Medji se déplace rapidement vers la silhouette la plus frêle suivie du loup, à chacun de ses pas la silhouette devenait de plus en plus prescise, le prêtre avance vers l'arbre pour finalement ( après avoir remarqué que de la glace commence à se formée à l'intérieur même de ses vêtements ) s'effondrer à un mètre de l'arbre. Le bruit mou de sa chute amortie par la neige est rendu à peine audible par le sifflement du vent;

Je pourrais simplement dormir ici, la neige va me recouvrir et me tiendra chaux, ou alors ce sera la mort. Et puis quoi encore, j'ai rien mangé depuis deux jours il me reste un misérable morceau de viande maintenant congeler et je suis loin d'avoir récupéré de l'or et des objets rare! Debout vermine!

Malgré son envie de continuer le prêtre reste immobile dans la neige, la faim le froid et la fatigué commencent à sérieusement affecté son métabolisme, et chaque seconde devient à ses yeux une minute.

edit de Valéria : les règles d'écriture ne sont pas respectées